Perte de cheveux, calvitie: un problème de cellules souches
Un nouvel espoir pour les chauves
Un extrait de petit pois (!) permettrait la ré-activation de cellules-souches endormies rendant possible la régénérescence des bulbes pileux.
“Longtemps, on a pensé que la chute des cheveux et la calvitie étaient dus à la disparition des bulbes pileux qui s’atrophiaient sous l’influence hormonale de la testostérone et une dénutrition du cuir chevelu. Une étude publiée en janvier 2011 dans le Journal of Clinical Investigation*, et relayée par la BBC, indique que des chercheurs du département de dermatologie de l’Université de Pennsylvanie, aux États-Unis, auraient découvert l’origine de la calvitie. Elle serait due à l’inactivation des cellules-souches contenues dans les follicules pileux. En clair, celles-ci seraient devenues «fainéantes», et il suffirait de les «réveiller» pour qu’elles se remettent à œuvrer normalement comme de microscopiques usines à cheveux. Pour aboutir à cette conclusion, l’équipe, pilotée par le Dr George Cotsarelis, a étudié les zones garnies et dégarnies de l’homme ayant subi une transplantation capillaire par microgreffe.
Ils ont ainsi constaté que les quantités de cellules souches présentes dans les deux zones étaient les mêmes. Mais pour une raison encore inconnue, les follicules prélevés dans les zones garnies contenaient beaucoup plus de cellules matures, «actives» ou «progénitrices» que ceux localisés dans les parties dégarnies, où ils «sommeillent». Dans les zones dégarnies, les follicules étaient atrophiés. Les cheveux continuent tout de même à y être produits (ils ne sont donc pas inexistants, comme on a tendance à le croire), mais ils sont microscopiques et peu visibles: on les appelle cheveux immatures. Pour George Cotsarelis, «le fait que les cellules souches restent présentes dans les zones dégarnies nous donne l’espoir de les réactiver».”
Par ailleurs, autre remède tout à fait naturel, l’huile de pépins de citrouille serait également efficace à long terme contre l’alopécie de type androgénétique (c’est-à-dire de type masculin), et donc utile pour prévenir la calvitie.