Comment protéger ses yeux?

 

Protection des yeux

 

Les yeux sont un des organes les plus attaqués de l’organisme, surtout actuellement, avec les pollutions électromagnétiques des téléphones portables et de la WIFI.

Afin de protéger les yeux naturellement:

Consommer deux jaunes d’œufs tous les jours: le jaune d’œuf est la source alimentaire la plus importante de zéaxanthine, un pigment antioxydant qui protège la macula des agressions extérieures, le jaune ne doit pas être trop cuit, il doit être liquide.

Se protéger du tabac: Toute fumée qui s’introduit dans l’organisme, y compris les gaz d’échappement, apporte avec elle des milliers de milliards de radicaux libres, des molécules agressives qui sont capables d’endommager ou de détruire les cellules de la rétine et de la macula, qui sont particulièrement sensibles aux radicaux libres, car leur forte exposition à la lumière leur impose déjà une contrainte permanente.

Maintenir la tension normale: L’œil est tapissé de vaisseaux sanguins microscopiques, les capillaires, qui irriguent les cellules de la vue. Si la pression sanguine est trop forte, les capillaires peuvent êtres endommagés.

Consommer des légumes verts: en particulier les choux kale, les épinards, brocolis, le chou de Bruxelles, le cresson, le chou-rave, la moutarde germée, les radis et les fanes de navets. Un tel régime améliore la vue, ces légumes étant riches en caroténoïdes, en particulier la lutéine.

Oméga-3: en consommant plus de poissons gras ou en prenant des compléments d’oméga-3, une alimentation bien équilibrée en oméga-3 améliore la vue.

Les Oméga 3 diminuent la progression de la DMLA. Les meilleurs sont les DHA EPA , c’est la composition essentielle des Alkylglycérols.

Manger de petits fruits: Cassis, myrtilles, mûres. Ils sont riches en anthocyanines, des pigments qui protégent des dommages causés par l’absorption de rayons bleu-vert et ultraviolets.

Maintenir le sucre sanguin bas: Un taux excessif de glucose dans le sang endommage les capillaires.

La rétine est une membrane située au fond de l’œil dont le rôle est de concentrer les impressions lumineuses pour les traduire en signaux nerveux que le cerveau interprète.

La macula est au centre de cette membrane. C’est une tache jaune d’environ deux millimètres de diamètre, très riche en photorécepteurs, cônes et bâtonnets, cellules spécifiques qui reçoivent la lumière et jouent un rôle essentiel dans la vision.

La couleur jaune de cette tache est due à la présence des trois pigments, la lutéine, zéaxanthine et mésozéaxanthine.

Astaxanthine: Le secret de l’œil de faucon.

Protéger vos yeux des radicaux libres ne suffit pas pour retrouver une vue perçante. Il faut également rétablir la capacité d’adaptation de l’œil. L’astaxanthine peut avoir cet effet.

Ce composé, que l’on trouve principalement dans une petite crevette appelée “krill de l’antarctique” et dans une micro-algue de Suède, réduit l’inflammation de l’œil, augmente de façon significative sa capacité d’adaptation, pour mieux ajuster la vision, et soulage la fatigue oculaire, provoquée notamment par le travail sur écran ou ordinateur, en augmentant l’irrigation sanguine des yeux.

Le rôle du pigment maculaire

Des caroténoïdes forment le pigment maculaire, une couche protectrice qui absorbe la lumière bleue et les rayons ultraviolets. La lumière bleue, dont les longueurs d’ondes sont les plus courtes du spectre visible, est particulièrement dangereuse.

C’est la forme de lumière visible possédant l’énergie la plus élevée, connue pour induire des lésions en générant des espèces oxygénées réactives.

Elle est capable de provoquer des oxydations qui entraînent une peroxydation lipidique, néfaste pour la rétine comme pour le cristallin.

Lorsqu’elle lèse la macula et les cellules photoréceptrices de l’œil, une dégénérescence maculaire liée à l’âge se développe, lorsqu’elle s’attaque au cristallin, c’est une cataracte qui apparaît.

Ces caroténoïdes sont également de puissants anti-oxydants qui neutralisent les radicaux libres destructeurs produits lorsque l’énergie lumineuse interagit avec les tissus délicats de l’œil. Un pigment maculaire avec une densité suffisante peut non seulement réduire l’oxydation potentielle, en filtrant la lumière bleue, mais également par ce moyen réduire l’éblouissement et l’aberration chromatique ainsi qu’améliorer l’acuité visuelle.


Spécificité de la mésozéaxanthine:

La mésozéaxanthine est un caroténoïde xanthophylle que l’on ne trouve pas dans l’alimentation de l’homme. Sa concentration est maximale au centre de la macula, là où celle de la lutéine est au plus bas. La mésozéaxanthine a une fonction particulière dans la macula. Elle est plus efficace que la lutéine dans certaines activités essentielles au centre de la macula et ne pas être indispensable à la périphérie de la rétine. Elle exerce un effet protecteur particulier dans la DMLA.

L’effet protecteur:

On trouve de la lutéine, zéaxanthine, astaxanthine dans presque tous les tissus de l’œil, associées à d’autres caroténoïdes. La présence d’une protéine se liant spécifiquement à la lutéine et à la zéaxanthine explique leur présence en quantités importantes dans le pigment maculaire. Cette protéine joue certainement également un rôle dans la conversion de la lutéine en mésozéaxanthine.

La lutéine et la zéaxanthine sont présentes dans les cellules photoréceptrices, dans les segments extérieurs des bâtonnets responsables de la détection des radiations lumineuses. Leur membrane extérieure étant riche en acides gras polyinsaturés, les bâtonnets sont particulièrement sensibles aux attaques radicalaires. La lutéine et la zéaxanthine leur apportent une protection efficace.

Une supplémentation en mésozéaxanthine augmente l’épaisseur du pigment maculaire

Parmi les pigments indispensables à la vue, la lutéine et la zéaxanthine ne sont pas synthétisés par l’homme et doivent donc être apportés par l’alimentation. La mésozéaxanthine n’est pas apportée par l’alimentation, elle est métabolisée dans la rétine à partir de la lutéine.

La mésozéaxanthine se trouve dans la macula, la rétine et l’épithélium rétinien pigmentaire de l’humain.

Les sujets ayant une dégénérescence maculaire liée à l’âge ont moins de mésozéaxanthine dans leur macula que des personnes ayant les yeux en bonne santé. L’une des raisons de cette déficience en mésozéaxanthine est une consommation insuffisante de lutéine, la mésozéaxanthine n’étant pas apportée par l’alimentation mais synthétisée dans l’œil à partir de la lutéine.

Pour des raisons inconnues, certaines personnes ont perdu la capacité de transformer la lutéine en mésozéaxanthine, c’est le cas cher 91% des personnes qui ont la DMLA.

Des mesures de l’épaisseur de la macula ont montré qu’en réponse à une supplémentation en mésozéaxanthine, la densité du pigment maculaire augmente.

La densité du pigment maculaire diminue avec les années:

La dégénérescence maculaire liée à l’âge se traduit par une destruction irréversible des photorécepteurs de l’œil. C’est l’une des causes les plus courantes de cécité chez les personnes âgées. Au fur et à mesure que la DMLA progresse, la vision centrale disparaît, la capacité à distinguer les traits d’un visage, à lire ou à exécuter de nombreuses tâches de la vie quotidienne demandant une bonne vision diminue graduellement.

La densité du pigment maculaire liée à l’apport en lutéine, zéaxanthine, mésozéaxanthine:

Les personnes ayant la consommation la plus élevée de lutéine et de zéaxanthine dans leur alimentation montrent une diminution des signes de DMLA à l’examen ophtalmique, allant j’usqu’à 55 %. une consommation plus élevée en lutéine et en zéaxanthine est associée à une diminution du risque de développer une DMLA.

Renforcer l’épaisseur du pigment maculaire:

Une concentration plus importante de lutéine et de zéaxanthine dans la macula et, par suite, une épaisseur plus importante du pigment maculaire peuvent être obtenues par une consommation plus élevée de lutéine et de zéaxanthine par l’alimentation ou par la supplémentation.

La zéaxanthine ou la combinaison des deux augmente l’épaisseur du pigment maculaire. La lutéine va principalement dans la région la plus centrale de la rétine alors que la zéaxanthine se dépose sur une région plus vaste, suggérant que ces nutriments sont l’un et l’autre indispensables à la santé de la rétine.

Diminuer le risque de cataracte:

La cataracte est une autre cause majeure de cécité chez l’adulte. De l’extérieur, le développement complet d’une cataracte donne au cristallin une apparence presque opaque. De l’intérieur, le résultat est une perte d’acuité visuelle et de lumière atteignant la rétine. Comme pour la DMLA, l’incidence de la cataracte augmente progressivement avec les années.

L’oxydation des protéines du cristallin joue un rôle important dans la formation de la cataracte.

Les personnes consommant la lutéine et zéaxanthine ont moins de risque de cataracte que ceux n’en absorbent pas ou peu.

L’incidence de la cataracte au temps passé d’exposition au Soleil est évident, le taux de cataracte est plus élevé chez les sujets ayant passé le plus de temps exposés au Soleil. Mais, une consommation élevée de lutéine et zéaxanthine protège de la cataracte.

La prise de suppléments de lutéine améliore de façon significative la sensibilité à l’éblouissement et l’acuité visuelle de sujets ayant une cataracte.

La lutéine et la zéaxanthine protègent les cellules du cristallin des dommages provoqués par la lumière ultraviolette, une cause importante dans la formation de la cataracte. Lorsqu’avec des xanthophylles on traite des cellules épithéliales de cristallin humain exposées à la lumière de rayons ultraviolet B, elles sont protégées de la peroxydation lipidique.

Se préserver de l’homocystéine:

L’homocystéine fait monter le Taux de mauvais cholestérol (LDL) et triglycéride et baisser le bon cholestérol (HDL), elle est la cause principale des problèmes suivants: sang trop épais, Alzheimer, problèmes cardio-vasculaires et AVC, cancer, ostéoporose, dépression, troubles du comportement, DMLA, Cataracte, thrombose…

La méthionine a de très nombreuses vertus: Elle fait baisser les taux de mauvais cholestérol et triglycérides, monter le taux de bon cholestérol, assure la bonne fluidité du sang, a une action forte anti-dépression, anti-cancer, en fait, tout l’inverse de l’Homocystéine.

Mais, cette magnifique méthionine, lorsqu’elle est dénaturée par les oxydants, devient un véritable poison, l’homocystéine.

L’excès d’homocystéine est avant tout, l’une des causes principales de la dépression.

Le manque de méthionine est aussi une des causes principales de la dépression.

Le zinc est l’anti-radicaux-libres protecteur parfait, de la méthionine.

Sont aussi protecteurs de la méthionine: le soufre organique, le colostrum, la bétaïne, le complexe des vitamines B.

Le colostrum contient de la méthionine.

Prévenir ou freiner deux maladies de la vision liées à l’âge, la cataracte et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Dans la cataracte, la vision est voilée, le plus souvent pour voir de loin. Symptômes: Une plus grande sensibilité à la lumière. Un éblouissement lors de la conduite de nuit. Un halo autour des lumières. Un dédoublement de la vision.

DMLA: Elle peut rester longtemps silencieuse, puis se manifester par un ou plusieurs des signes suivants: Baisse de la vision, acuité, contrastes, sensation d’assombrissement, nécessité d’un meilleur éclairage pour lire, de brouillard ou de flou visuels, ternissement des couleurs. Vision déformée lorsqu’on observe des lignes droites. Perception d’une tache dans la vision centrale. Lettres manquantes dans un texte, difficultés à distinguer les détails. Le premier signe clinique de la DMLA est l’apparition d’amas ronds blanchâtres, de forme et de taille variables, appelés drusen. Les drusen sont des résidus de photorécepteurs qui ont été détruits. Ils apparaissent dans un examen du fond de l’oeil. En évoluant, la maladie peut prendre deux formes, une forme dite sèche et une autre appelée humide.

Les deux DMLA La DMLA «atrophique» ou «sèche» est retrouvée dans 80 % des cas. Elle évolue silencieusement pendant plusieurs années, puis finit par atteindre le centre de la rétine. A ce moment, la vision, qui jusque-là était relativement bien conservée, baisse de manière importante.

La DMLA «exsudative», ou «néovasculaire», dite aussi «humide» (20 % des cas) se caractérise par la prolifération anormale de petits vaisseaux sanguins sous la rétine, qui peuvent saigner ou suinter dans la macula. En l’absence de traitement, ou si le traitement intervient trop tard, ils conduisent à une dégradation irréversible de la vision centrale.

La forme exsudative entraîne les complications fonctionnelles les plus sévères, en absence de traitement, le décollement de rétine maculaire, les hémorragies sous rétiniennes et les exsudats secs entraînent rapidement une destruction des photorécepteurs, responsable d’une baisse d’acuité visuelle sévère et d’une tache au centre de la vision.

Des maladies oxydatives Les cataractes sont favorisées par le diabète, le tabagisme, la consommation d’alcool et l’exposition prolongée aux rayons ultraviolets, ainsi que par la prise prolongée de médicaments de la famille de la cortisone. Un traitement aux rayons X peut aussi entraîner une cataracte.

Le tabagisme augmente aussi fortement le risque de développer une DMLA. L’exposition au Soleil, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, le surpoids et l’obésité jouent aussi un rôle. Mais quelles qu’en soient les origines, ces maladies de l’œil ont une source biologique commune, des particules très réactives appelées radicaux libres ou oxydants, qui abîment à chaque instant nos molécules les plus vitales.

D’où viennent les radicaux libres? Les radicaux libres proviennent essentiellement de notre cohabitation avec l’oxygène. Ce gaz indispensable à la vie est aussi celui qui nous fait mourir. Car l’oxygène est très instable. Il donne naissance à des particules très réactives, très agressives. Le simple fait de respirer ou de manger génère ces fameux radicaux libres.

D’autres radicaux sont produits par toutes sortes d’inflammations et par l’activité du système immunitaire. D’autres encore sont apportés par les polluants de l’air, les rayons X, les pesticides, le fer en excès, les glucides à index glycémique élevé,confiseries, pain blanc, certaines céréales du petit déjeuner, pommes de terre…

Mais tous ces rayons génèrent aussi des radicaux libres. Lorsqu’ils sont en excès, ces radicaux libres sont capables d’endommager tous les matériaux biologiques. C’est ce qu’on appelle le stress oxydatif. Le stress oxydatif lié à la lumière solaire est responsable des coups de Soleil, des rides, des cancers cutanés, mais aussi à l’origine de cataractes et DMLA. Le cristallin est la lentille de l’œil. Il recueille la lumière et la concentre sur la rétine. Il absorbe une grande partie des ultraviolets et subit de ce fait un fort stress oxydatif. Lorsque ce stress est trop intense, il entraîne une opacification du cristallin par oxydation des protéines qui le composent. C’est la cataracte.

La rétine de son côté assure la conversion des signaux lumineux en signaux électriques par l’intermédiaire de photorécepteurs, des neurones sensibles à la lumière. La rétine a la propriété de renouveler continuellement la partie externe de ces photorécepteurs qui est la partie la plus exposée. Les UV étant filtrés par le cristallin, c’est surtout la lumière bleue, la plus énergétique, qui peut provoquer des dommages sur la rétine. Au fil des ans, des lésions oxydatives irréversibles peuvent se produire et c’est là que les maladies de l’œil apparaissent. Si la cataracte, peut être traitée chirurgicalement, les médecins sont en revanche démunis face à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Les antioxydants.

Il est quasiment impossible d’arrêter les dégâts générés par les radicaux libres. Mais l’on peut les ralentir, par exemple en arrêtant de fumer, ou encore en modifiant son alimentation. Pour éviter d’être détruits par les radicaux libres, tous les êtres vivants ont développé des moyens de défense.

Chez l’homme, les principales défenses contre les radicaux libres sont assurées par des enzymes, c’est-à-dire des protéines spécialisées nichées dans les cellules. L’une des plus importantes familles d’enzymes est celle des superoxydes dismutases (ou SOD) ainsi nommées parce qu’elles prennent en charge un radical appelé superoxyde. Ces enzymes ont besoin de zinc, de cuivre ou de manganèse pour fonctionner. Les SOD neutralisent le radical superoxyde. Mais en faisant cela, elles le transforment en… un autre composé indésirable, le peroxyde d’hydrogène. Celui-ci sera mis hors d’état de nuire par deux autres familles d’enzymes, les catalases, activées par le fer et surtout la glutathion peroxydase qui fait appel au minéral sélénium. Il ne faut donc manquer ni de fer, ni de zinc, ni de cuivre, ni de manganèse ni de sélénium. Mais ils ne peuvent à eux seuls assurer une protection efficace. Ils doivent être complétés par d’autres substances anti-radicaux libres fabriquées par les plantes.

Toutes ces substances qui neutralisent les radicaux libres sont appelées anti-oxydants. Les plantes fabriquent des milliers de composés antioxydants appelés polyphénols. Les plantes et la plupart des insectes et des animaux,mais pas l’homme, synthétisent aussi une substance qui ressemble au sucre et qui se sacrifie pour arrêter les radicaux libres dès leur formation, c’est la vitamine C.

Mais la vitamine C ne pénètre pas les graisses. Alors, pour protéger leurs corps gras, les végétaux ont, au fil de l’évolution, développé une autre molécule, la vitamine E. Les personnes qui consomment chaque jour pendant plusieurs années une grande quantité de vitamine C, par l’alimentation ou la prise de compléments alimentaires, peuvent réduire leur risque de cataracte de moitié. La vitamine E, elle aussi diminue le risque de cataracte.

Mais il existe encore d’autres substances antioxydantes très efficaces, les caroténoïdes. Les caroténoïdes sont une vaste famille de pigments antioxydants que fabriquent les végétaux, les champignons, les algues et certaines bactéries. Ils donnent leur couleur jaune et rouge aux fruits et légumes, carottes, tomates, melon, courge, pastèque, poivrons. Dans les légumes vert sombre (brocolis ou épinards) et les feuilles vertes des plantes, la teinte des caroténoïdes est masquée par la chlorophylle, qui est verte. A l’automne, la chlorophylle se dégrade, révélant alors toute la palette de ces pigments, du jaune-orangé au rouge-violet.

Les caroténoïdes sont indispensables aux plantes, car ils les protègent des radicaux libres induits par une exposition prolongée à la lumière solaire. Dépourvues de cette protection, les plantes seraient brûlées par le Soleil. Les choux, salades épinards, qui doivent supporter coûte que coûte les rayons du Soleil toute la journée, y compris les jours de grand beau temps. Les caroténoïdes, dont ils sont bourrés, leur donnent cette étonnante résistance. Or, vous pouvez profiter vous aussi de l’effet protecteur des caroténoïdes en mangeant des végétaux qui en sont riches.

Plus de 600 caroténoïdes ont été identifiés dans la nature, mais seul un nombre limité d’entre eux sont présents en quantité sensible dans le sang et les tissus des êtres humains. Les principaux caroténoïdes sont le bêtacarotène, l’alpha-carotène, le lycopène, la cryptoxanthine, la zéaxanthine et la lutéine.

Les principales sources de caroténoïdes
. Un petit nombre d’entre eux, comme le bêtacarotène, donne naissance à la vitamine A, une vitamine qui stimule l’immunité et renforce la vision. C’est la raison pour laquelle le bêtacarotène est souvent appelé «provitamine A». Le lycopène de la tomate protège les cellules de l’œil.

Les caroténoïdes renforcent surtout les défenses antioxydantes soit directement, soit en modulant le niveau cellulaire d’autres antioxydants comme les vitamine E et C. Ainsi, le bêta-carotène régénère la vitamine E et il est lui-même réparé par la vitamine C. Lorsqu’ils agissent directement, les caroténoïdes neutralisent les radicaux libres en formant avec eux de nouveaux composés beaucoup plus stables.

Principaux caroténoïdes. Sources majeures de Bêta-carotène: Carotte, légumes à feuilles vert sombre, légumes crucifères, petits pois. Alpha-carotène: Carotte, citrouille. Bêta-cryptoxanthine: Piment rouge, papaye, orange, mangue, melon. Lycopène: Tomate, goyave, melon, pamplemousse rose Lutéine et zéaxantine: Epinards, citrouille, brocoli, et autres légumes crucifères.

Tous ces composés anti-oxydants sont les principaux protecteurs des yeux. Plus la maladie est installée, plus les besoins en anti-oxydants sont importants. La DMLA est due à une atteinte par les radicaux libres de la partie centrale de la rétine, qu’on appelle macula. Cette région est très riche en bêta-carotène, lycopène mais surtout lutéine et zéaxanthine, que l’on trouve dans les épinards, le maïs, le jaune d’œuf.

En consommant plus de lutéine et de zéaxanthine soit par une alimentation appropriée (épinards, citrouille, brocoli, jaune d’œuf), soit par la supplémentation, on peut augmenter la teneur de la rétine en lutéine et zéaxanthine. En augmentant ainsi la densité du pigment maculaire, l’on diminue donc le risque de DMLA. Lutéine et zéaxanthine empêchent aussi la maladie de progresser chez les patients traités à un stade précoce. Il en est de même pour la cataracte. Il est mis en évidence une diminution du risque de cataracte chez les personnes ayant des apports alimentaires élevés de ces caroténoïdes. En s’accumulant dans le cristallin, ils lutteraient plus efficacement contre les radicaux libres et préviennent la maladie.


Rôle des graisses dans les maladies de l’œil: Les personnes qui consomment le plus de graisses totales ont un risque élevé de DMLA. Même constat pour les acide gras de la famille oméga-6 que l’on trouve dans les huiles de maïs, de pépins de raisin et de tournesol.

Mais les personnes qui consomment le plus de poisson sont protégées, celles qui mangent plus de quatre portions de poisson par semaine ont un risque réduit de 35 %. Le poisson gras renferme des acides gras à longues chaînes de la famille oméga-3, il s’agit surtout du DHA et de l’EPA. Le cristallin, est la lentille de l’œil. Il recueille la lumière et la concentre sur la rétine. La rétine assure la conversion des signaux lumineux en signaux électriques par l’intermédiaire de photorécepteurs, cônes et bâtonnets. La rétine a la propriété de renouveler continuellement la partie externe de ces photorécepteurs qui est la partie la plus exposée à la lumière. C’est d’ailleurs la région du corps où l’activité métabolique est la plus forte. Chaque jour, 10 % de chaque segment externe est renouvelé de façon à pallier les dommages de la lumière et de l’oxygène.

Or le DHA est le composant majeur des cônes et des bâtonnets. Il y représente plus de la moitié des lipides. Le DHA régénère aussi la rhodopsine des bâtonnets, une molécule qui absorbe la lumière, quand la lumière arrive sur la rhodopsine, celle-ci se casse. Le DHA aide à recycler la rhodopsine au bout de quarante-cinq minutes.

Le DHA augmente l’activité d’une enzyme qui aide à éliminer les déchets de la rétine. Les photorécepteurs se renouvellent à un rythme très rapide. Les segments externes sont digérés et éliminés vers la circulation sanguine. Or c’est l’accumulation excessive de débris non digérés qui déclencherait la DMLA.

Cela signifie que si vous manquez de DHA, les yeux ne peuvent plus assurer leur entretien protecteur, quotidien. Après quelques années, la vision est affectée. Alors, il est important de freiner l’évolution de la DMLA en mangeant du poisson ou en prenant des Alkyglycérols.

La piste des vitamines B Les vitamines B6, B9 et B12 font baisser une substance indésirable, un sous-produit des protéines alimentaires qui s’appelle homocystéine et qui peut s’accumuler dans le corps. Une association entre des niveaux élevés d’homocystéine et le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral, de perte de mémoire et même d’Alzheimer et de DMLA est prouvé. Plus il y a d’homocystéine dans le sang, plus le risque de développer cette maladie est élevé.

Les vitamines B6, B9 et B12 dans l’alimentation

De bon résultat ont été notés avec ces 3 Vitamines du groupe B, du fait que ces vitamines ont fait baisser l’homocystéine. Mais aussi que les vitamines agissent aussi sur le risque de DMLA par d’autres mécanismes, notamment sur les vaisseaux sanguins.

Noter que la vitamine B2 est aussi capable de prévenir la cataracte, mais seulement chez les personnes qui manquent de cette vitamine.



Conseils

Comment faire pour prévenir les maladies oculaires liées à l’âge, ou ralentir leur progression? Pour commencer, pas de tabac! La fumée de cigarette provoque l’invasion la plus massive de radicaux libres dans l’organisme. En avalant une bouffée, des milliards de molécules carnivores se jettent littéralement sur les cellules saines et détruisent leur paroi, les mitochondries (les «centrales énergétiques» des cellules) et même l’ADN, c’est-à-dire le matériel génétique lui-même. Même en mangeant des kilos de légumes et fruits colorés tous les jours, il est impossible de compenser ces ravages. Il faut donc, même si c’est difficile, limiter au maximum la consommation de tabac, seul l’arrêt complet étant toutefois efficace. Il faut également pratiquer une activité physique modérée mais régulière, en contrôlant son poids.

L’alimentation. Il est conseillé de manger trois fois par semaine des aliments riches en EPA et DHA comme les poissons gras. L’on trouve aussi de l’EPA et du DHA dans le jaune d’œuf de poules nourries au lin. Si vous avez une DMLA, il faudrait envisager les Alkilglycérols qui sont riches en EPA et DHA.

Bannir tout ce qui est trans, c’est à dire brûlé, caramélisé, fumé, hydrogèné.

Le trans c’est aussi l’huile trop chauffée (les frites), le saumon fumé, le lait de vache, les viennoiseries, biscuits, galettes, gaufrettes, croissants, les bonbons, le caramel.

Les acides gras trans sont un poison, un tueur silencieux qui sévit dans nos assiettes depuis des années, sans que personne ne s’en inquiète, une substance que l’on consomme tous les jours, un ennemi qui se cache insidieusement dans les goûters préférés de nos enfants.

Bannir le coca-cola, qui fait le même effet que le caramel!

Il est bien de privilégier une alimentation riche en oléagineux (noix, noisettes, amandes, olives), en coquillages, poissons, mollusques et en céréales non raffinées. Et, bien sûr, se procurer les quantités optimales de vitamines, minéraux et antioxydants qui préviennent ces maladies de la vision.

Mais même en agissant ainsi, l’on se trouve souvent loin du compte. Vous êtes peut-être surpris et déçu d’apprendre que l’alimentation, même idéale, ne suffit plus à couvrir nos besoins en nutriments. Mais c’est la réalité. La principale raison pour laquelle l’alimentation est insuffisante, c’est qu’elle est naturellement pauvre en vitamines et minéraux anti-oxydants. Nous consommons 70% de nos calories sous la forme d’aliments transformés et raffinés. Plus de 80 % des Français mangent chaque jour de la baguette. Mais après raffinage, la farine blanche a perdu 95 % de sa vitamine E d’origine.

Même les fruits et légumes sont moins riches en vitamines qu’il y a 50 ans. Et est mis en cause l’usage massif de pesticides. Les fruits et légumes français ont une autre malchance, celle de pousser sur un sol pauvre en sélénium, d’où la difficulté que nous avons à atteindre les apports conseillés pour ce minéral pourtant essentiel.