Canneberge ou Cranberry
Originaire d’Amérique du Nord, cette petite baie rouge au goût légèrement âpre, avait déjà gagné ses lettres de noblesse auprès des Indiens. En plus de s’en servir comme peintures de guerre, ces derniers lui connaissaient des vertus contre diverses douleurs, les blessures et les embarras gastriques. Leurs observations sont aujourd’hui confirmées par un nombre impressionnant d’études scientifiques. Les études sont unanimes : sa richesse en antioxydants en fait une partenaire officielle de la santé.
Protectrice des muqueuses: Comme tous les anti-oxydants, ceux de la cranberry protègent nos cellules de l’attaque des radicaux libres. Ils aident ainsi à ralentir le vieillissement ou à prévenir certaines pathologies (maladies rhumatismales et cardio-vasculaires, diabète, cancers). Cependant, ces anti-oxydants ont un «truc en plus»: ils protègent les muqueuses en empêchant les bactéries pathogènes d’y adhérer. Des études ont ainsi démontré que les cranberries limitent l’apparition de la plaque dentaire, et donc les risques de parodontose (maladie des gencives). Elles renforcent la muqueuse gastrique en la rendant moins sujette aux ulcères d’origine bactérienne et autres lésions pouvant générer des cancers. Enfin, elles assainissent le tractus urinaire et la vessie, prévenant ainsi des cystites*, même celles qui résistent aux antibiotiques.
*A ce sujet, attention au thé!