Un Corps en Résonance
Conférence de Jacob Jakob
«La robe de la Cloche résonne au battant de l’esprit.»
Voici, ci-dessous exposé, l’un des plus grands Secrets de Santé qui soient… Ce Secret est celui de la Résonance. La Résonance doit exister entre l’esprit et toutes ses enveloppes, donc, aussi, en particulier, entre l’âme (Noyau + fines enveloppes) et le corps.
Cela signifie que, par exemple, lorsqu’un être humain vit quelque chose dans son for intérieur il est nécessaire que ce qui l’émeut – et donc le fait vibrer – parvienne à se manifester aussi en direction de l’extérieur. C’est le principe de l’Ex-Pression: Une Pression {qui se manifeste} en direction de l’extérieur.
La réciproque est, naturellement, également, aussi vraie: Ce qui touche le corps de l’extérieur doit aussi, en tant que quintessence, être vibratoirement retransmis à l’âme, jusqu’au Noyau Spirituel, à l’intérieur.
Supposons, en un tel cas, un être humain qui, par une froide journée d’Hiver, se tient, sous une pluie glacée, dans un courant d’air lui aussi glacial…
De nombreux êtres humains penseront peut-être que ce serait une preuve de supériorité de l’esprit maîtrisant le corps comme il se doit que de pouvoir, en un tel cas, par exemple, ne jamais attraper de refroidissement (en langage courant, un rhume, se dit, en effet, en langue allemande, «Erkältung» = «refroidissement»), autrement dit de ne jamais s’enrhumer!
Celui qui est susceptible de s’enrhumer en stationnant dans un courant d’air, celui-là est, d’office, déjà, par les adeptes du corps dominé par l’esprit, éliminé de toute possibilité d’être jugé digne d’admiration; car cela ne correspond pas à l’idée qu’ils se font au sujet d’un esprit supérieur. Un être humain fort devrait, dans tous les cas et en premier lieu, avec son esprit, se tenir, tout à fait sublime, bien au-dessus de ces insignifiantes bagatelles, donc ne pas avoir besoin de s’enrhumer. Et ce serait la même chose pour quantité d’autres affections ou maladies…
Est-ce là, de leur part, une preuve de véritable savoir?
Réfléchissons. Que fait un être humain qui, par la puissance de son esprit, refoule un refroidissement qui, sous la pression d’éléments extérieurs – tels que le vent, la pluie, une basse température, etc. – veut s’emparer de son corps? Il empêche, tout simplement, son corps de vibrer – et donc de résonner – avec son entourage physique terrestre!
Un tel corps, ainsi devenu non réactif, est alors transformé en «corps mort»; il n’est plus en résonance, ni avec le dedans ni avec le dehors. L’esprit à l’intérieur ne peut plus rien expérimenter et donc rien vivre.
Celui qui traite son corps aussi unilatéralement, de sorte qu’il le rende, sous la puissance de son esprit ou de son intellect, temporairement insensible, celui-là n’est nullement quelqu’un de particulièrement admirable; c’est juste un tyran pour son corps.
Nous sommes sur Terre, incarnés dans un corps terrestre, pour faire l’expérience de la vie. Les courants, les influences et les impressions doivent pouvoir, dans les deux sens, qu’il s’agisse du corps ou de l’âme, sans entraves d’aucune sorte, librement circuler entre l’intérieur et l’extérieur, et entre l’extérieur et l’intérieur…
Ceux qui admirent quelqu’un capable de se tenir ainsi au-dessus de la maladie ressemblent aux spectateurs ou téléspectateurs des cirques, qui, bouche bée et éblouis, suivent du regard les exploits des contorsionnistes, saltimbanques et artistes de variétés, ce par quoi le brûlant désir s’éveille en eux de parvenir, eux aussi, à pouvoir en faire autant, sinon mieux.
Pourtant, il convient d’admirer ce qui est réellement admirable, et non point ce qui ne l’est pas!
Qu’est-ce qu’un refroidissement? C’est notamment la preuve que les influences extérieures agissent sur le corps humain. Dehors il fait froid, et, par conséquent, le corps humain, présent dans cet environnement, lui aussi, de logique manière, se refroidit.
Un tel refroidissement n’est pas, en fonction des Lois de la Biologie, sans exercer d’effets dans le corps humain, et c’est parfaitement normal et même bénéfique, parce que ce sont précisément ces effets qui vont permettre au corps de {di}gérer l’impact du froid sur lui.
Par exemple, si le corps lui délivre une sensation de froid, il va se mettre à frissonner, ou bien le nez va se mettre à couler, de sorte que la personne aura besoin de se moucher, ou bien il va se mettre tousser, etc.
Tous ces phénomènes traduisent une adaptation du corps à une situation nouvelle; un blocus exercé par la volonté intellectuelle de la personne visant à empêcher de tels phénomènes naturels et normaux d’apdaptation ne pourrait avoir que des effets désastreux sur le corps.
Si, d’une manière ou d’une autre, l’on empêche le corps de résonner avec son entourage extérieur, aucune possibilité ne va exister pour lui de s’adapter à la situation extérieure, de sorte que, faute d’adaptation, les effets pourraient, à l’arrivée, s’avérer catastrophiques.
Le refroidissement, que l’on considère comme une maladie, est, en fait, une salutaire réaction d’adaptation du corps à ce qui peut être ressenti – même si, en réalité, tel n’est point le cas – comme une agression extérieure. C’est ce que le Docteur Ryke Geerd Hamer appelle un «SBS», un «Programme Spécial Bien-Fondé de la Nature». En ce cas, il s’agit, notamment, de la Nature agissant dans le corps humain.
C’est ainsi que la maladie, loin de constituer un mal en soi, nous apparaît, vue sous cet angle, comme la possibilité pour le corps de s’adapter à une situation extérieure nouvelle s’écartant de la normale, de sorte que, par cette adaptation même, la guérison et la survie lui soient possibles.
Une acrobatie de ce genre dans le domaine spirituel, consistant, en ce cas, à réfréner la résonance naturelle du corps, donc une intervention artificielle, voilà, pourtant, ce que beaucoup cherchent, à présent, comme mesure pour reconnaître, selon eux, un esprit supérieur! Mais, quel est leur but? Ils s’imaginent, à tort, que grand, uniquement, serait celui dont l’esprit domine si bien le corps que celui-ci ne connaîtrait plus la maladie!
Que sert-il que, par une telle subordination, le corps ne soit apparemment pas malade si, encore en plus, à l’intérieur, l’âme, quant à elle, privée de toute possibilité d’extériorisation, à cause de cela, ne peut parvenir à guérir?
Si quelqu’un exerce, avec le pouvoir de son esprit, sur son corps, une pression extatique rendant celui-ci momentanément inerte, il l’empêche tout simplement de vivre. La maladie n’est, en ce cas, pas véritablement empêchée, mais seulement refoulée. Le mal ne pouvant s’extérioriser est juste plus profondément enfoui. Le rhume a, certes, été momentanément empêché, mais où est le bénéfice s’il doit, par exemple, ressortir, plus tard, sous forme de pneumonie ou autre? Différer n’est nullement guérir!
Certes, ce serait théoriquement vraiment formidable de ne plus connaître la maladie, mais à une condition! C’est de ne la connaître à aucun niveau! La maladie ne doit donc pas être seulement refoulée mais réellement guérie, et elle ne peut véritablement l’être que si tous les niveaux de l’être sont guéris et pas seulement le corps, car ne s’inquiéter que du corps, c’est comme si l’on repeignait ou re-crépissait la façade d’un immeuble, alors que, sous la mince couche de peinture ou de crépi, de profondes lézardes existent, témoignant du fait qu’en réalité l’immeuble, du fait qu’il est profondément vermoulu, est, à tout moment, en passe de s’effondrer?
Oui, à quoi sert-il que le corps physique ne soit pas malade si, à l’intérieur, l’âme, elle, est malade et que, par ignorance volontaire, la conscience terrestre ne le sait pas?
Toute démarche visant à empêcher le corps d’être malade alors que, à l’intérieur, l’âme l’est, est unilatérale et l’unilatéralité apporte justement non l’équilibré et le sain mais, tout au contraire, seulement le malsain, le morbide!
Si l’on empêche le corps de vibrer – donc d’être en résonance – avec, à l’intérieur, l’âme qui l’habite, ou même, à l’extérieur, avec son entourage physique terrestre, l’esprit n’est nullement renforcé, mais, au contraire, le corps seulement affaibli!
Donc échec, sur toute la ligne!
L’indispensable équilibre pour la saine harmonie devant exister entre le corps et l’esprit en est ainsi détruit et l’aboutissement fatal en est qu’en définitive un tel esprit, en une mort prématurée, se détache beaucoup plus tôt du corps ainsi maltraité, puisque ce corps ne peut alors plus lui garantir la forte et saine Résonance en regard de l’expérience terrestrement vécue.
L’expérience qui, par la Résonance, aurait dû être vécue par le corps, toutefois, manque alors à l’esprit, de sorte qu’après un décés prématuré il arrive alors immature dans l’au-delà. Ayant été privé de sa nécessaire expérience vécue, il devra donc revivre son existence terrestre d’alors encore une fois. Empêcher le corps de résonner avec son intérieur et son extérieur n’est donc que jonglerie spirituelle, rien de plus, laquelle se fait non au bénéfice de l’esprit mais aux dépens du corps terrestre, lequel devrait, pourtant, en réalité, seconder l’esprit, au cours de son processus d’évolution.
Le corps appartient à une époque d’évolution de l’esprit. Si, par le refoulement (pression venue de l’esprit), ce corps est rendu faible et oppressé, alors il ne peut pas, non plus, beaucoup profiter à l’esprit; car ses irradiations (force vitale) sont trop altérées pour pouvoir apporter, à cet esprit, la pleine-force dont celui-ci a besoin au cours de son séjour dans la matière. Ainsi l’esprit nuit au corps, et le corps affaibli, ne pouvant plus servir l’esprit comme il se doit, par contre-coup, lui nuit aussi! Déséquilibre!
Que se passe-t-il donc lorsque, par la puissance de l’esprit, l’on veut réprimer la maladie?
Un être humain veut-il réprimer une maladie, alors il doit, spirituellement, exercer une pression extatique sur le corps, semblable, en plus petit, à la peur éprouvée en face du dentiste, laquelle, dans une certaine mesure, est capable de refouler la douleur infligée par la “fraise” ou autres instruments «de torture» utilisés par le dentiste.
Un tel état de grande surexcitation, le corps le supporte, sans risques excessifs, certes, une fois, voire même plusieurs fois, sans qu’il en résulte trop de dommages, mais pas dans la durée, sans en souffrir, à la longue, de sérieux préjudices. La pression oppresse; il ne peut en être autrement.
Et si un être humain pratique ou conseille le refoulement de la maladie ou de la douleur par l’esprit, alors il n’est ni un bon praticien ni, non plus, de bon conseil; car, de cette manière, il transgresse les Lois naturelles en vigueur dans la Création.
Vu le besoin qu’il en a, l’être humain doit, assurément, déjà, protéger son corps comme un précieux bien à lui confié. Mais cela ne suffit pas. Il doit aussi s’efforcer d’établir la saine harmonie entre l’esprit et le corps.
Si, par une oppression unilatérale, l’Harmonie vient à être troublée, alors cela ne constitue aucun progrès, aucune possibilité d’ascension, mais, tout au contraire, un obstacle absolument radical vis-à-vis de l’accomplissement de la Tâche de l’être humain sur la Terre, comme, de façon générale, partout dans l’Univers, dans l’ensemble la matière.
La pleine-force de l’esprit en regard de son action dans la matière se perd alors, parce que, pour cela, il a besoin, en tout cas, de la force d’un corps terrestre, non pas assujetti, mais, au contraire, s’harmonisant avec l’esprit!
Il faut donc que, sans entraves et dans toutes les directions, l’énergie circule dans le corps. Il faut que le corps soit en résonance!
Quelles peuvent être les entraves à la libre résonance? De nombreux êtres humains ne savent pas ce qu’ils veulent. Cette expression «ne savent pas ce qu’ils veulent» veut, tout simplement, dire qu’il n’y a pas de réelle connexion entre l’intérieur et l’extérieur.
Qu’est-ce qui s’oppose à cela? La fermeture, la volonté d’occultation d’une partie de la réalité, l’auto-limitation volontaire. Qu’est-ce qui motive une telle auto-restriction? Certes, l’égoïsme, le matérialisme, le conformisme, mais, bien souvent, aussi, tout simplement, la peur de souffrir.
La peur de souffrir découle de la conscience, plus ou moins confuse, de – par sa fausse pensée et son faux comportement – ne pas être en accord avec les Lois de l’Univers. De ce fait, dans la puérile tentative de se protéger des justes et nécessaires retours karmiques, l’être humain se place dans une situation d’auto-fermeture. Il s’isole et s’enmure dans une sorte de blocus en s’imaginant que cela va suffire à écarter de lui les influences assaillantes.
Le procédé est toujours le même, il consiste à différer le plus possible le moment des inéluctables conséquences. De par l’exercice du libre vouloir, qui, jusqu’au bout, lui est laissé, cela est certes possible dans une certaine mesure, mais l’être humain, en fonction des Lois de l’Univers, ne peut que différer un certain temps, il ne peut jamais empêcher.
Considérons de plus près, précisément, la peur du dentiste. Celle-ci est particulièrement significative, car, dans le monde hautement technologique qui est le nôtre, la pression extatique exercée sur le corps n’est plus nécessaire, la “science” a pourvu au “besoin” – ou, du moins, au désir – de fuir la douleur autrement inévitable. Ce moyen c’est l’anesthésie.
Dans le monde moderne les êtres humains ne veulent plus souffrir, encore moins qu’avant. C’est pourquoi, lorsqu’un être humain décède sans s’être rendu compte de ce qui lui est arrivé, souvent son entourage dit: “Il a eu “une belle mort”, il n’a pas souffert!”
La volonté d’empêcher les êtres humains autour de soi de souffrir en toutes circonstances pourrait sembler, de prime abord, procéder d’une belle philantropie, mais qu’en est-il vraiment? Vouloir qu’un être qui vous est proche ne souffre en aucune manière pourrait donner l’impression d’un grand amour de votre part envers lui, mais regardons cela de plus près.
La souffrance – tout comme la joie – frappe{nt} sans cesse à la porte en vue du Réveil spirituel! Certes, compâtir (= souffrir avec) aux souffrances du prochain procède, bien souvent, d’un véritable Amour, mais vouloir, à tout prix, empêcher la souffrance, par ailleurs souvent méritée, qui seule va permettre l’indispensable Réveil Spirituel d’un être humain, est-ce là un véritable Amour?
Si quelqu’un, médecin ou guérisseur, prétend vous ôter une maladie et que, par là-même, il vous ôte aussi l’indispensable expérience vécue de l’esprit que, pour votre véritable Salut – celui de votre âme -, cette maladie est destinée à vous apporter, est-ce là un véritable secours qu’il vous apporte?
Si un être humain a une dent qui se gâte et donc se carie, ce n’est certes pas sans raison. Bien sûr, parmi les causes de la carie il peut aussi y avoir des agressions extérieures, comme une nourriture ou une boisson inadéquates acidifiantes et dérobeuses de minéraux (sucre), ou bien un choc physique ou même thermique (chaud et froid), mais les principales causes des caries rendant les dents d’autant plus vulnérables aux agressions extérieures, ce ne sont pas la nourriture ou la boisson, mais c’est la répercussion sur le corps de chocs psychiques plus ou moins importants.
Supposons, par exemple, qu’un être humain vive dans une considération injustifiée et donc exagérée de lui-même et qu’au cours d’une circonstance terrestre quelconque il surprenne une conversation de tiers lui permettant de savoir vraiment ce qu’ils pensent réellement de lui. Supposons que l’appréciation de ses co-êtres humains à son égard soit rien moins que flatteuse. De ce fait, il éprouve un choc, car ce qu’il découvre subitement heurte de plein fouet la haute estime qu’il avait de lui-même.
Ici, deux possibilités, ou bien cette découverte est acceptée par son être terrestre conscient et il la met à profit pour essayer de discerner ce qu’il pourrait y avoir de justifié dans une telle appréciation défavorable, ou bien, au contraire, son grand attachement à l’opinon louangeuse de lui-même ne lui permet aucune remise en cause et l’oblige à refouler ce qu’il a entendu et aurait préféré ne pas entendre.
En une telle circonstance il ne peut évidemment pas empêcher l’impact de l’événement d’agir sur lui, car l’événement et le choc consécutif ont déjà eu lieu et ne peuvent donc pas être effacés d’un coup de baguette magique.
S’il permet à son corps de naturellement vibrer en fonction de ce que son être intérieur a alors vécu (émotions), alors l’impact peut être évacué en direction de l’extérieur.
Ces émotions de colère ou de chagrin, dans un corps en co-vibration avec l’âme, pourront, par exemple, se manifester à l’extérieur par des cris ou des pleurs, exprimant l’indignation ressentie en particulier vis-à-vis des personnes à l’origine du choc.
Mais si sa fierté – ou son orgueil – ne lui permet pas d’extérioriser l’impact de ce qu’il a vécu suite à ce qu’il a fortuitement entendu, alors va inéluctablement s’appliquer le proverbe: “Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime!”.
S’imprime où? Dans son corps, et, en particulier, bien souvent, dans sa dentition! Car avoir envie de mordre et s’empêcher de le faire ne peut avoir, bien évidemment, que des conséquences négatives pour les dents. La douleur psychique refoulée va ainsi “s’enkyster” dans la dent correspondant précisément au genre du choc subi (voir la “dentisterie holistique”).
De ce fait, la dent concernée va devenir vulnérable et beaucoup plus sensible aux diverses agressions extérieures. Elle va rapidement se déliter et perdre de la matière, et, du fait de sa faiblesse vibratoire, les bactéries vont commencer à s’installer dedans, c’est la carie qui survient.
Naturellement, la carie en se creusant finit par mettre le nerf de la dent à vif, ce qui provoque la bien connue “rage de dent”. Une telle “rage de dent” est donc, en fait, la manifestation de la souffrance précédemment refoulée et donc enkystée et elle est porteuse d’un message; elle vient dire à l’être humain concerné, dans sa conscience diurne:
“Je suis la douleur que Tu as précédemment refoulée, lorsque tu as préféré oublier la sensation ressentie lorsque Tu as fortuitement découvert ce que les autres pensaient de Toi. Je suis pour Toi l’occasion de regarder enfin cette réalité – et donc cette souffrance – en face. Que vas-Tu faire, maintenant?”
Oui, que va-t-il faire, maintenant? Va-t-il accepter de se réveiller, ou bien, par l’anesthésie, va-t-il encore tenter de différer le moment de l’inéluctable prise de conscience?
La plupart des êtres humains – bien évidemment – choisissent de différer le plus possible. L’on va chez le dentiste pour déposer le problème sur lui. Il doit tout remettre en ordre. Normal, puisqu’il est payé pour cela (en plus, avec la sécurité sociale et les mutuelles, cela ne coûte, en apparence, quasiment rien à l’intéressé!)!
Et chez le dentiste, non plus, l’on ne veut pas souffrir, et celui-ci l’a bien compris, qui, automatiquement, utilise de copieuses doses d’anesthésiques chimiques. Car s’il faisait souffrir son patient il serait considéré comme un mauvais dentiste, et le patient s’en irait, la fois suivante, chez un autre dentiste ne le faisant, lui, pas souffrir. Donc, en un accord tacite, le dentiste et le patient sont bien d’accord: Non à la souffrance!
Tout le monde pense, sans doute, ainsi avoir réglé le problème de la souffrance, mais en est-il vraiment ainsi?
La souffrance est souvent considérée comme une fatalité extérieure, à la survenue de laquelle l’on ne pourrait pas grand chose, et qui frappe au hasard tel ou tel être humain, l’on se demande bien pourquoi l’un plutôt ou plus qu’un autre?
Mais, s’il en était ainsi, soit elle n’aurait aucun sens, soit elle serait envoyée par un “dieu” jaloux et vengeur, mais dans quel but? Le Monde d’Ordre, de Sagesse et de Beauté que nous voyons ne peut être l’Œuvre d’un tel “dieu”. Dieu – selon le sens du Mot – ne peut pas vouloir de souffrance pour Son Peuple! Il ne peut pas vouloir que les êtres humains souffrent sans motif ni raison et surtout pas de Son fait!
“Dieu, pour punir le mal, n’a qu’à le laisser faire”, dit fort justement le proverbe. En fait, Dieu n’intervient pas dans toutes les vicissitudes que sont les guerres, les catastrophes, les maladies et autres tribulations. Il a fait des Lois parfaites qui rendent auto-activement à chacun la monnaie de sa pièce. Les Lois étant parfaites, Il n’a plus lieu d’intervenir dans le cours des choses; il n’arrive que ce qui doit arriver.
Cette expression “il n’arrive que ce qui doit arriver” ne doit, toutefois, pas être mal comprise. Il ne réside en cela aucune fatalité; cela ne signifie pas que les choses soient écrites d’avance et que l’on ne puisse rien pour les changer, cela signifie juste que telle cause provoque tel effet et que l’effet arrive avec certitude aussi longtemps que la cause qui l’engendre n’est pas modifiée ou remplacée par aune autre.
Si la cause de la souffrance n’est pas à rechercher du côté du Créateur, il ne reste donc plus qu’une possibilité, c’est l’être humain lui-même qui provoque les maladies et les souffrances qui lui arrivent.
Cette idée peut en surprendre ou même interpeller plus d’un, car l’on voit souvent des personnes manifestement bonnes devoir durement souffrir dans la maladie et, en considération de la Justice Divine, l’on se demande bien pourquoi il en est ainsi.
Ce sont, dans la Conformité aux Lois, des déclenchements qui, en conséquences de leurs intuitions, pensées, parole et actes antérieurs, doivent atteindre ces personnes et si, à l’évidence, les causes déclenchantes ne remontent pas à leur présente vie terrestre c’est alors dans une précédente incarnation qu’il faut, autant que possible, les chercher…
Le problème de la maladie et de la souffrance, qui est un sujet connexe, est ici à considérer en liaison avec la question du corps en résonance, car, aussi longtemps qu’un être humain recherche la cause de ce qui lui arrive ailleurs qu’en lui-même, il fait fausse route et ne peut donc parvenir à une réelle et totale Guérison. C’est la raison pour laquelle il était nécessaire, ne serait-ce de manière succincte, de l’aborder ici.
L’être humain est libre, mais aussi responsable. Les deux vont de pair. Tout ce qui lui arrive il le détermine lui-même par ses choix, car, à l’arrivée, il ne lui arrive jamais rien d’autre que … lui-même!
Dans l’engourdissement de la matière physique terrestre ce fait est moins évident que dans la matière beaucoup plus fine de l’Au-delà, car le corps et l’intellect agissent souvent comme des remparts et des protections temporaires vis-à-vis des retours karmiques, mais même dans la matière physique cela n’a qu’un temps.
Lorsque, dans la maladie, la souffrance arrive, alors même qu’elle est de son fait, par tous les moyens, l’être humain s’efforce de l’éviter. Comme on l’a vu, l’un de ces moyens est le “raidissement”, la “pression extatique” exercée par l’esprit sur le corps. Le deuxième moyen, qui est un “secours” qui arrive de l’extérieur, est l’anesthésie.
L’anesthésie veut nous rendre indifférents à la douleur, mais cette indifférence que l’on obtient souvent, lorsque l’anesthésie locale ne suffit pas, par le moyen du sommeil artificiel (le “petit frère de la mort”) est un éloignement de la vie et un rapprochement de l’inertie que l’on appelle aussi mort, c’est-à-dire absence de mouvement.
Du reste, pendant ce sommeil artificiel dû à un endormissement extérieur provoqué par un ou des produits fortement anesthésiants, le corps est dans un état tellement soporifique qu’il en perd une partie de ses naturelles facultés d’adaptation à différents événements extérieurs.
D’où le caractère relativement périlleux de toute anesthésie: Au cours de nombreuses interventions chirurgicales à issue fatale les personnes opérées ne succombent pas du fait de l’opération elle-même, mais du fait de l’anesthésie: elles ne se réveillent, tout simplement, pas.
Ceci donne à la profession d’anesthésiste une grande responsabilité civile ou même pénale que les “assurances” rechignent, précisément, à “assurer”, de sorte que, du fait des risques encourus dans une société où l’on est de plus en plus en recherche de coupables extérieurs à soi-même la pénurie d’anesthésistes existe, elle aussi, de plus en plus.
Nombres d’interventions chirurgicales sont, de nos jours, devenues tout simplement inconcevables sans anesthésie. L’anesthésie est donc bien intégrée dans le système médical moderne, mais est-ce une si bonne chose?
En posant cette question sommes-nous en train de dire par là qu’il faudrait indifféremment et indistinctement laisser souffrir tous les malades sans rien dire ni rien faire?
Assurément non, car des moyens naturels existent aussi pour réfréner la douleur (par exemple, les lavements au café sont extrêmement efficaces contre la douleur, à tel point qu’ils peuvent même arriver à remplacer la morphine), et l’on ne voit pas pourquoi l’on s’abstiendrait de les utiliser.
Quelle est la différence?
L’anesthésie est un artifice qui, à l’aide de molécules elles-mêmes artificielles (chimie de synthèse), permet d’évacuer quasi complètement la douleur mais aussi ainsi, simultanément, la vie et la conscience.
Cette façon de faire va contre l’évolution, qui fait que le but de la vie terrestre est l’accroissement de la conscience. Avec l’anesthésie chimique le corps ne peut plus être “en résonance” avec ce que l’âme vit. L’anesthésie chimique – tout comme la “camisole chimique” – déconnecte la conscience terrestre de la conscience spirituelle, c’est un facteur d’abrutissement total, et l’âme humaine qui arrive dans l’Au-delà à partir d’un corps terrestrement anesthésié y débarque dans un état pitoyable.
A cet égard, le Docteur Ryke Geerd Hamer, promoteur de la Médecine Nouvelle, dans son livre “Legs – Fondement pour une Médecine Nouvelle”, s’indigne avec raison de la manière avec laquelle les malades sont achevés, en fin de vie, à l’aide de semblables anesthésiants. Sous le prétexte de les empêcher de souffrir on les euthanasie littéralement avec des produits anesthésiants comme la morphine.
Cette activité d’endormissement de la conscience se fait au détriment de l’être véritable, donc au détriment du Noyau spirituel de chaque être humain ainsi anesthésié.
Beaucoup d’êtres humains ne peuvent, en effet, encore se réveiller que s’ils font l’expérience de la souffrance physique sous sa forme la plus terrestrement grossière. Les en protéger c’est les empêcher de vivre la seule expérience vécue qui puisse encore leur être spirituellement profitable.
En dehors de telles circonstances de maladie, chez la plupart des êtres humains, l’esprit demeure donc tristement emmuré tout à l’intérieur du corps humain, avec très peu de possibilités de communication vers l’extérieur.
Pourtant, pour permettre au corps d’entrer en résonance avec l’âme qui l’habite ainsi qu’avec ses émotions, des possibilités de ré-harmonisations spontanées existent.
Comment, de façon toute naturelle, des ré-harmonisations spontanées entre l’âme et le corps se produisent-elles?
Bâillements, éternuements, nez qui coule, hoquets, soupirs, frissons, tressautements, sursautements, rotations du bassin pendant le sommeil, clignements d’yeux, sanglots, pleurs, rires, sourires, mimiques, froncements du front ou du nez, etc. sont autant de moyens, pour le corps, de se ré-harmoniser avec l’être intérieur qui l’habite.
Est-il possible, à des fins de ré-éducation, de susciter des ré-harmonisations qui n’arrivent pas spontanément? La réponse est oui.
A noter que le mot “ré-éducation” dit ici bien ce qu’il veut dire. En effet, le verbe “éduquer” vient du verbe latin duco, ducis, ducere, qui veut dire “conduire”. Ainsi é-duquer signifie conduire le “é“ de l’esprit vers l’extérieur. Il s’agit donc bien d’une extériorisation de l’esprit.
Comment est-il possible de procéder? Le “test musculaire” procédant d’une discipline appelée “kinésiologie” peut ici apporter une aide précieuse. Le principe de base repose sur l’axiome que “le corps ne ment pas”. Les “détecteurs de mensonges” utilisant des électrodes reliées à une machine à dessiner des graphiques en fonction de l’intensité des micro-courants corporels recueillis par les électrodes sont basés sur le même principe.
A vrai dire, ce n’est pas le corps qui ne ment pas mais bien l’esprit, qui, lui, ne sait pas mentir et qui s’exprime à travers le corps lorsque celui-ci est pour cela suffisamment en résonance avec lui. Seul l’intellect – le mental – est capable de mensonge calculé, mais il n’est pas capable de contrôler l’inconscient, qui, lui, malgré lui, dit toujours la vérité.
Avec des tests musculaires adaptés il est possible de vérifier bien des choses. Par exemple, il est possible de vérifier si la personnalité est ou non “alignée”. Un tel alignement existe lorsqu’un être humain est – ainsi que l’on dit familièrement – “droit dans ses bottes”.
Cela veut dire qu’il n’y ici aucune distorsion dans la personne: son vouloir réel intérieur profond, c’est-à-dire son vouloir spirituel, sa volonté cogitative (son intellect) – donc sa pensée -, sa parole et ses actes disent tous la même chose et sont donc en parfaite harmonie.
Lorsqu’un être humain est amené à prononcer une assertion, il convient d’examiner s’il peut la prononcer en toute conviction, donc en toute sincérité. Lorsque c’est le cas, le test musculaire sera positif; on dit alors qu’il “teste fort”.
La procédure est très simple: L’on demande à la personne testée de se tenir debout avec, par exemple, son bras droit (si elle est droitière) horizontal et l’on voit si le bras résiste bien ou non à l’abaissement. Si c’est le cas le test est positif (il teste fort); si le bras s’abaisse facilement, le test est négatif (il teste faible).
Il y a bien sûr, de nombreuses variantes dans la procédure employée, mais le principe de base reste toujours le même: à chaque affirmation prononcée, ça résiste bien ou, au contraire, ça résiste peu.
C’est ainsi qu’il est possible de discerner si des croyances sont simplement intellectuelles ou, au contraire, profondément ancrées dans l’être humain.
En principe, cela ne permet pas forcément de reconnaître si une assertion est ou non vraie, mais, bien affiné, le test permet de reconnaître si la croyance reste une simple croyance ou si elle est, au contraire, devenue conviction.
La différence est que lorsqu’une croyance (foi) est devenue conviction, alors la conviction est elle-même devenue synonyme de savoir, car la conviction ne peut réellement exister que là où existe aussi simultanément la compréhension. De plus, l’on peut dire que le vrai savoir – donc la véritable conviction – ne peut naître que de l’expérience-vécue.
C’est ainsi que vrai savoir et Savoir de la Vérité deviennent synonymes. Le bandeau (dû à la présence de l’esprit dans la chair: “L’esprit est prompt, mais la chair est faible”) qui masquait la Vérité est tombé et la Foi a fait place à la Conviction, synonyme de Savoir.